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Nothing’s for something

Heine Avdal & Yukiko Shinozaki (BE,JP,NO)

1ère suisse
août
2014

70'

«Le propre du visible est d’être superficie d’une profondeur inépuisable» (Maurice Merleau-Ponty). Forts de ce constat, Heine Avdal et Yukiko Shinozaki explorent le revers du monde tel qu’il nous apparaît et se servent du théâtre pour y divulguer leurs observations. Dès lors, tout est possible et ces deux experts en songes nous plongent dans un état semi-conscient où toute manifestion se mue en acte poétique. Leurs sources d’inspiration sont Paul Klee, qui peignait en dansant, Rainer Maria Rilke, le perfectionniste de la forme et de la méthode, et Georges Perec, l’expert du quotidien. De leurs aînés, ils retiennent une idée essentielle qu’ils nous chuchotent: l’art est une force révélatrice de réalités plus latentes. 

La valse voilée de Yukiko et Heine
Le Temps, 22 août 2014
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conception: Heine Avdal, Yukiko Shinozaki / interprétation: Heine Avdal, Taka Shamoto, Yukiko Shinozaki, Oleg Soulimenko, Ingrid Haakstad, Ondrej Vidlar / son: Fabrice Moinet, Johann Loiseau / lumière: Hans Meijer / conception graphique: Brynjar Åbel Bandlien, Christelle Fillod / dramaturgie: Marianne Van Kerkhoven / musique: The Blue Danube – Johann Strauss / production: fieldworks vzw, Heine Avdal / coproduction: Kaaitheater Bruxelles, APAP Network, Kunstencentrum Buda Courtai, BIT-Teatergarasjen Bergen, STUK Louvain / soutiens: WP Zimmer Antwerp, Netwerk Aalst, Vooruit Ghent, MDT Stockholm, Black Box Teater Oslo, Teaterhuset Avantgarden Trondheim, INKONST Malmø, Vlaamse Gemeenschap, Vlaamse Gemeenschapscommissie, Norsk Kulturråd, Fond For Lyd og Bilde, Fond for Utøvende Kunstnere

repères biographiques : Au cours des dernières années, Heine Avdal et Yukiko Shinozaki ont créé différents projets sous le nom fieldworks: un petit nombre de spectateurs sont emmenés dans un lieu quelconque – un bureau ou une chambre d’hôtel – qui semble parfaitement normal de prime abord, mais où apparaissent de petits décalages avec la réalité. Si ces Field Works étaient de petites excursions vers d’autres lieux dans la société, nothing’s for something se concentre sur le monde des créateurs eux-mêmes : le théâtre. Tant Avdal que Shinozaki sont danseurs de formation. Après avoir accordé dans leurs œuvres précédentes une grande attention à l’espace et à la relation entre performeurs et spectateurs, ils souhaitent revenir à l’exploration du (propre) corps. Nothing’s for something est donc un moment d’interrogation de leurs propres points de départ, de "l’originalité" - si tant est qu’elle existe - de leurs propres mouvements et motifs, du prolongement de leurs précédentes créations sur ce qu’ils tentent de mettre en place aujourd’hui. Cela implique en outre le défi de transférer leurs expériences  des publics très restreints vers un public plus nombreux et d’ainsi les mettre à l’épreuve des codes d’un lieu de théâtre "normal".