Prenant place durant tout le festival, le Laboratoire de la pensée invite les esprits curieux à approfondir leur expérience des arts vivants. Véritable allié de la réception des œuvres, il propose des discussions et une approche créative de l’écriture privilégiant la pensée critique. Mené par des invité·e·s, spécialistes des arts vivants, et décliné en trois volets – les Balises, l’Atelier d’écriture et Watch & Talk –, ce laboratoire souhaite créer des traits d’union entre le programme artistique du far° et les festivalier·ère·s en générant des rendez-vous ludiques dont la richesse n’a d’égale que la spontanéité.
Les invité·e·s Alix Eynaudi (fr/at) et Amilcar Packer (br)
Les invité·e·s interviennent à plusieurs endroits: pour animer les Balises, pour accompagner l’Atelier d’écriture et les rendez-vous avec les résidents Watch & Talk. L’intérêt de leur présence réside dans l’apport théorique partagé en regard de toutes les propositions artistiques présentées au festival. Forts de leur propre recherche et domaine de compétence, les invité·e·s initient et alimentent les discussions autour des spectacles, enrichissant ainsi la réception des œuvres. Cette année, le far° est ravi d’accueillir Alix Eynaudi et Amilcar Packer.
Alix Eynaudi est danseuse et chorégraphe. Formée à l’Opéra de Paris, elle a dansé dans de nombreuses compagnies de ballets avant d’entrer à P.A.R.T.S. (Performing Arts Research and Training Studios) à Bruxelles. Elle intègre ensuite Rosas, la compagnie d’Anne Teresa De Keersmaeker durant sept ans. Depuis 2005, Alix Eynaudi a créé une vingtaine de pièces sous son propre nom. Actuellement, elle développe le projet Noa & Snow, une expérience sociale chorégraphique qui fait coexister la performance, l’écriture et la participation des publics. Au far°, Alix Eynaudi a présenté : Monique (2015) et Exit (2017).
Amilcar Packer est artiste, philosophe et curateur basé à São Paulo. Il réalise actuellement un doctorat au Social Justice Institute à l’université de Colombie britannique à Vancouver. Par des procédés qui cherchent à déplacer, subvertir et recontextualiser, son travail artistique se manifeste dans des interventions articulées autour d’objets du quotidien, de l’espace urbain et du corps. Ses œuvres peuvent inclure des dimensions participatives telles que des promenades ou des repas. La pratique d’Amilcar Packer se déploie également au travers de l’écriture collective, la traduction et l’édition.