durée : env. 90'
accès libre
En résonance avec le projet Voice of Nature: The Trial, Marine Calmet, juriste engagée pour la reconnaissance des droits de la Nature, est invitée à présenter des exemples concrets de justice réparatrice. La conférence s’intéressera notamment à la reconnaissance internationale de l’écocide, entendu comme un acte criminel consistant à détruire délibérément et en totalité un écosystème. Grâce à l’organisation de tribunaux populaires, l’Alliance Globale pour les droits de la Nature, regroupant des ONG du monde entier, applique les dispositions de la Déclaration universelle des droits de la Terre Mère datant d’avril 2010. Trop souvent isolés, persécutés, ignorés, les peuples en lutte contre les projets d’écocides viennent y faire entendre leurs voix. Mêlant vidéos et photos, cette conférence est un plaidoyer pour la reconnaissance des crimes contre la Nature, une main tendue pour soigner les blessures de la Terre.
L'écocide devient réalité dans les tribunaux
Le Courrier, 16 août 2019
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biographie : Marine Calmet est avocate de formation, juriste en droit de l’environnement et des peuples autochtones. Elle oeuvre en tant que chargée de plaidoyer pour l’ONG Nature Rights, qui s'engage pour la reconnaissance des droits de la Nature et le respect des droits des peuples premiers dans le monde et notamment en Guyane française. Porte-parole dans l'Hexagone du collectif Or de question, le collectif citoyen opposé au projet "Montagne d'or" et à l’industrie minière en Guyane, elle plaide pour une transformation de notre rapport au vivant dans le respect des limites planétaires.