Quatre pistes — parmi les multiples chemins possibles — pour traverser notre programmation. Faire connivences en suivant les itinéraires tracés par nos artistes-sentinelles.
1. Désapprendre notre rapport au son, à la lumière, à l’obscurité et au sommeil pour nous rendre disponibles au monde autrement, dans cet état où le mental n’est plus l’unique filtre de la réalité :
Mikko Niemisto, Odd Meters
Alix Eynaudi, BRUNO
Sara Leghissa, Rettilario
2. Porter une attention renouvelée à l’autre et inscrire notre existence dans une trame universelle faite d’empathie radicale :
Marion Zurbach / Unplush, Biche
Elvio Ávila et Savino Caruso, Mi vida en tránsito
Boglárka Börcsök et Andreas Bolm, Figuring Age
3. Se plonger en nature, développer notre sensorialité et nos capacités perceptives pour être aux aguets, s’immerger dans le monde animal, végétal, aquatique ou fongique, dans le désir d’une rencontre :
Massimo Furlan et Claire de Ribaupierre, Avec l’animal
Annamaria Ajmone, La notte è il mio giorno preferito
Sara Manente, MOLD
Shannon Cooney, Fluid Resilience
4. Désapprendre à raconter, se laisser emporter par la joie de recomposer l’espace, les matières et les textures, pour (dé-)jouer les manières de faire sens et d’entrer en relation :
Cuqui Jérez et Óscar Bueno, Supernova
Pauline Brun et Marcos Simões, Tie-Tool